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Anovulation

ANOVULATION ET REGLES: Solutions naturelles

Par Le Mar 14 jan 2020 à 14:38

L’anovulation désigne l’absence d'ovulation. On parle d’anovulation complète lorsqu'il n’y a pas du tout d’ovulation, et de dysovulation lorsque la femme ovule de façon irrégulière ou lorsque son ovulation est de mauvaise qualité.

    Les règles sont un phénomène normal, naturel et propre à chaque femme. On appelle règles les écoulements sanguins que les femmes vivent chaque mois pour une durée allant de 3 à 7 jours, et ce dès la puberté jusqu’à la ménopause. Lorsqu’à la puberté, une jeune fille a ses premières règles, cela signifie que son système reproducteur est arrivé à maturité. En d’autres termes, son appareil génital est prêt à accueillir une grossesse. Les premières règles surviennent généralement entre 10 et 16 ans. Elles ne s’arrêtent qu’à deux moments phares : lorsque vous êtes enceinte et lorsque vous atteignez l’âge de la ménopause. Cependant, les règles peuvent disparaître à d’autres moments suite par exemple à l’utilisation de certains contraceptifs comme le stérilité hormonale, en cas de maladie chronique grave ou de perte de poids importante.

Un traitement naturel pour l’anovulation est disponible

Ce traitement naturel pour retrouver votre ovulation que nous vous proposons est entièrement composé de tisanes naturelles. Il vise à rétablir votre cycle et vous permettre de tomber enceinte. A l’inverse des autres médicaments, ce remède naturel est entièrement composé de plantes. Il permet de stimuler l’ovulation et de restaurer le système hormonal naturellement. Il est un puissant tonique utérin pendant l’ovulation et a alors un effet constructif sur les hormones de reproduction. Ainsi, la tisane contribue à l’amélioration de l’activité ostrogénique et aide aussi à augmenter les faibles niveaux de progestérone. C’est un remède naturel et efficace qui vous permettra de d’ovuler à nouveau. Cliquez sur l'image pour découvrir le produit dont il s’agit.

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Traitement naturel anovulation

Les règles, d’où viennent-elles ?

Pour comprendre ce que sont les règles, il faut comprendre ce qu’est un cycle menstruel. Le cycle menstruel est la période qui va du premier jour des règles jusqu’au premier jour des règles suivantes. En moyenne, un cycle menstruel dure 28 jours, mais il est possible qu’il soit plus long ou plus court. La durée du cycle varie d’une femme à l’autre. Le cycle menstruel est régulé par des hormones situées dans le cerveau.

Au début du cycle, ces hormones vont stimuler les ovaires:

A: À la moitié du cycle menstruel environ, un ovule est libéré et quitte l’ovaire dans lequel il a été créé. Petit à petit, il descend par la trompe de Fallope pour se diriger vers l’utérus ; B. En parallèle, les ovaires produisent des hormones qui vont légèrement épaissir et tapisser la paroi de l’utérus avec une muqueuse qu’on appelle endomètre ; Ces éléments préparent l’utérus à recevoir un ovule fécondé, autrement dit une éventuelle grossesse ;

Qu'est-ce que l'anovulation

Un cycle anovulatoire est un cycle menstruel caractérisé par l'absence d'ovulation et, par conséquent, l'impossibilité de tomber enceinte pendant cette période. Le nombre de cycles par année dépend de la longueur du cycle menstruel, lequel est normalement de 21 à 35 jours. Au cours d'une année, une femme ayant un cycle menstruel régulier a approximativement 13 cycles, dont certains sont anovulatoires. C'est tout à fait normal.

Gardez cela à l'esprit lorsque vous envisagez de concevoir. Un cycle anovulatoire peut-être la raison expliquant l'absence de grossesse lors d'une première tentative. Avec les changements hormonaux survenant dans le corps et indiquant l'approche de la ménopause, les cycles anovulatoires surviendront plus souvent.

Cycle ovulatoire et anovulatoire; quelle différence?

Si vos règles sont régulières et que vous ressentez des changements cycliques dans votre corps (inconfort ovulatoire dans le bas de l'abdomen, engorgement des seins à l'approche de vos règles ou signes de syndrome prémenstruel), vous risquez probablement d'avoir un cycle ovulatoire.

Vous pouvez le vérifier vous-même à l'aide de tests d'ovulation et de graphiques de température basale du corps. En cas de règles irrégulières et si le cycle est considérablement raccourci (moins de 24 jours) ou trop long (plus de 35 jours), un cycle anovulatoire peut être suspecté. Si vos règles retardent souvent de plus de 2 semaines et que vous ne pouvez pas détecter d'ovulation à l'aide des diagrammes de température basale du corps et des bandelettes réactives, consultez votre gynécologue.

Comment détecter un cycle anovulatoire?

Pour détecter l'ovulation, un gynécologue prescrit généralement une série d'examens échographiques. Cela est effectué pour confirmer la maturation du follicule, les caractéristiques de l'endomètre, l'ovulation et la formation du corps jaune. Habituellement, 3 à 4 sessions à un intervalle de 2 à 3 jours suffisent à surveiller ces processus. Vous pouvez également faire une prise de sang pour les hormones en fonction de la phase du cycle. Pendant la phase folliculaire (jours 3 à 5), les taux d'hormones folliculostimulantes (FSH) et lutéinisantes (LH) et ceux de prolactine, d'hormones thyroïdiennes et d'estradiol sont mesurés. De plus, pendant un cycle régulier, le taux de progestérone est vérifié au milieu de la phase lutéale (jours 20 à 23). Une ovulation complète est confirmée si une échographie montre que le corps jaune s'est formé et si le pic de progestérone est détecté dans la phase lutéale. En cas d'anovulation ou de seconde phase incomplète, le gynécologue peut prescrire un traitement en fonction de la cause du trouble. Lorsque le follicule ne mûrit pas et que l'ovule n'est pas libéré, le cycle est qualifié d'anovulatoire.

Vous pouvez suspecter une absence d'ovulation si :

  • vos règles sont irrégulières et retardent de 10 jours ou plus. (Dans de très rares cas, les cycles réguliers peuvent également être anovulatoires.)
  • vous avez un cycle très court (moins de 25 jours).
  • vous souffrez de maladies endocriniennes : syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), augmentation de la prolactine, dysfonctionnement de la thyroïde.

Une anovulation peut aussi être le résultat du stress, d'un régime alimentaire déséquilibré, ou encore d'un poids corporel trop faible ou trop élevé.

A quoi est due l'anovulation ?

On distingue plusieurs causes possibles de trouble de l’ovulation, pouvant survenir d’emblée ou apparaître plus tardivement. Il s’agit, par ordre de fréquence :
-  un syndrome des ovaires  polykystique (SOPK). Dans ce trouble hormonal, les follicules sont très nombreux et la sélection du follicule censé arriver à maturité se fait mal ; il n’y a donc pas d’ovulation, ou alors de mauvaise qualité ou très irrégulière.
-   une perte de poids excessive (anorexie), une alimentation très restrictive en lipides ou une activité sportive trop intensive peuvent également avoir des conséquences directes sur l’ovulation. « Il y a une sorte de système d’épargne du corps qui sait qu’il n’est pas capable, à ce moment T, de supporter une grossesse. Il n’y a donc pas d’ovulation », explique notre expert.
-   une insuffisance ovarienne prématurée peut également être responsable du trouble de l’ovulation. Ce mauvais fonctionnement des ovaires peut être le résultat d’une anomalie génétique rare (syndrome de Turner). Certains traitements peuvent également nuire à la fonction ovarienne, voire l’altérer de façon définitive. C’est le cas notamment de la chimiothérapie et de la radiothérapie. « Pour la grande majorité des cas (>90%) ce phénomène reste malheureusement inexpliqué dans l’état actuel des connaissances médicales. », observe notre expert.
-   certaines maladies, comme le diabète, le syndrome de Cushing (production excessive de cortisol) ou encore l'hypothyroïdie, peuvent perturber le fonctionnement des ovaires et entraîner une anovulation.
-  une maladie touchant la commande centrale chargée de réguler le fonctionnement des ovaires peut aussi être en cause. On parle alors de pathologie hypothalamo-hypohysaire. Le plus souvent, il s’agit d’un adénome (une tumeur bénigne) au niveau de l’hypophyse qui entraîne une sécrétion excessive de prolactine (ou hyperprolactinémie) avec pour conséquence des troubles du cycle menstruel, voire la disparition totale de l'ovulation. Une IRM de l’hypophyse permettra de confirmer le diagnostic. Dans de très rares cas, l’origine de la maladie sera liée à une mutation génétique
-   enfin, un choc psychologique peut entraîner une anovulation sur un ou plusieurs cycles, mais cela reste le plus souvent transitoire.

Que faut-il retenir de l’anovulation et des règles

« Des règles irrégulières ou l’absence de règles sont le signe le plus fréquent d’une anovulation », explique le Dr Perrine Massart. Le bilan hormonal réalisé systématiquement dans le cadre d’un bilan d'infertilité viendra confirmer le diagnostic. « On dose la progestérone durant la phase lutéale, à J20 ou J22 du cycle. Si la patiente a bien ovulé, son taux sera supérieur à 10 nanogrammes. Entre 3 et 10 nanogrammes, on estime que l’ovulation est de mauvaise qualité. En-deçà de 3 nanogrammes, il n’y a pas eu d’ovulation. », précise la gynécologue.

Pour autant, des cycles réglés comme du papier musique ne sont pas toujours gage d’une ovulation. Dans sa pratique, la gynécologue le constate : « On a parfois des surprises : malgré des cycles réguliers, les essais bébé peuvent s’avérer infructueux. Les dosages hormonaux montrent alors un trouble de l’ovulation ». Pas de règle, pas d'ovulation

L'anovulation entraine une infertilité car sans ovulation, il n'y a pas d'ovocyte et donc pas de fécondation possible avec un spermatozoïde. Cette absence de gamète femelle rend donc impossible toute grossesse.

 

 

 

 

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